LES FUNÉRAILLES CHRÉTIENNES

Obsèques

Accompagner le deuil dans la Foi et l’Espérance

Depuis 2000 ans, l’Eglise accompagne les familles en deuil et prie pour les défunts, surtout au moment du décès, dans l’Espérance de la vie éternelle et la Foi en la résurrection des corps.
Au moment du décès, contactez les pompes funèbres. Celles-ci se mettront en lien avec la paroisse de votre choix afin de déterminer l’église et le moment de la célébration. Ensuite, un bénévole de la paroisse vous contactera pour vous accompagner dans la préparation de la célébration.

Célébration avec ou sans messe ?

La célébration à l’église est d’abord et avant tout pour le bénéfice du défunt : à savoir son entrée dans la vie éternelle en communion avec Dieu.
Pour cela, si le défunt est baptisé, et qu’il n’a pas émis explicitement le désir qu’il n’y ait pas de messe durant sa sépulture, le saint sacrifice de la messe est alors considéré comme une priorité pour son propre salut éternel. En effet ; « C’est principalement par le sacrifice eucharistique que l’Église implore la miséricorde de Dieu pour que le défunt participe à la plénitude pascale de la table du Royaume. On encouragera donc les fidèles, surtout les proches du défunt à participer au sacrifice eucharistique offert pour le défunt, y compris par la communion qui, selon la Tradition, est liée à la célébration de la
Messe » (Directoire pastoral du diocèse de Luçon – Novembre 2014).

Si un prêtre est disponible, la famille aura donc à coeur de se conformer à la foi catholique du défunt en lui offrant le meilleur pour son salut dans l’Espérance. Même si l’un ou l’autre membre de la famille ne partage pas cette foi catholique. En cas d’absence de prêtre, un laïc dûment préparé conduira la sépulture à l’église avec la liturgie de la Parole de Dieu et les rites habituels.

Obsèques

Quel type de musique à l’église ?

En tant qu’affectataire de l’église paroissiale, son curé légitime se doit de veiller au respect de la finalité propre de ce bâtiment. Ce sujet est bien évoqué dans ce texte du Conseil d’État du 02 janvier 1907, toujours en vigueur actuellement, à propos du caractère de l’affectation des églises : « En vertu de son affectation liturgique et légale, (une église) comporte en elle même une finalité propre. Il convient donc de respecter la fonction cultuelle de l’église, de ne pas la « détourner de sa destination (art. 13-4, loi de 1905) sous peine d’encourir la sanction logique : la désaffectation…. »

Cet aspect a aussi été évoqué par les évêques qui ont autorité en la matière : « dans le lieu sacré, on ne saurait admettre que ce qui sert à l’exercice ou au progrès du culte, de la piété et de l’esprit religieux. On doit y interdire ce qui n’est pas accordé avec la sainteté du lieu » (Constitution sur la liturgie, Concile Vatican II, n°7).

Durant la célébration de funérailles, il est donc nécessaire de passer des musiques ou des chants en accord avec l’esprit religieux propre à la foi catholique. Une musique ou un chant profane doit donc être écouté de préférence au cimetière ou éventuellement sur le parvis de l’église, à l’extérieur.

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