LE PARDON

LE SACREMENT DU PARDON

« N’ayez pas peur ! Ouvrez vos portes au Christ. » « Celui qui fait entrer le Christ ne perd rien, rien – absolument rien de ce qui rend la vie libre, belle et grande. »
(Pape Benoît XVI, avril 2005).

le pardon

Un prêtre à votre disposition :

Chaque mercredi et samedi de 11h à 11h30 en l’église de La Garnache.
Ou contacter un prêtre pour prendre un rendez-vous :
– Abbé Grégoire Cieutat : gregoire.cieutat@diocese85.org
– Abbé Pierre Chatry : chatry.pierre@wanadoo.fr

Quelques objections :

• « Je n’ai pas envie »
Qui a vraiment « envie » de se confesser ? La confession implique souvent un petit combat contre notre fierté et notre honte. Être pardonné est plus un besoin qu’une envie ! Besoin d’entendre le Père de toutes miséricorde nous dire : « Tu es mon enfant bien-aimé ! », et nous libérer du poids de nos fautes. Que le désir de la Miséricorde de Dieu soit plus grand que notre envie de rester dans notre misère à cause de notre péché.

• « Je n’ai rien à me reprocher »
Qui peut dire qu’il est sans faute, sans péché ? Il est difficile d’avoir un regard vrai sur soi-même. Mais, la Bible est assez clair sur le sujet : « Si nous disons : « nous n’avons pas péché », nous nous abusons, et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, Dieu est assez fidèle et juste pour remettre nos péchés et nous purifier de toute injustice » (1 Jn 8-9). Invoquons l’Esprit de Dieu pour nous éclairer sur la réalité de nos péchés sans peur.

• « Je n’ai pas besoin d’un prêtre »
Qui me donne l’assurance que Dieu m’a pardonné ? L’auto-suggestion ne suffit pas. Dieu a institué lui-même le sacrement du pardon (Jn 20, 23). Le prêtre, choisi par Dieu, est l’instrument visible de son pardon pour que nous ayons la certitude que c’est Lui-même qui nous a pardonné.

• « Je retombe toujours et le sacrement ne semble pas efficace »
Revenir se confesser régulièrement, c’est goûter la puissance infinie de sa Miséricorde. Il sait nos faiblesses. Revenir à Lui, c’est le laisser Vainqueur de nos péchés. Si nous n’allions plus nous confesser, nous abandonnerions, par découragement, le combat spirituel, et nous deviendrions peu à peu, plus pécheur encore.

« Dieu ne se lasse pas de nous pardonner, c’est nous qui nous lassons de lui demander pardon. » (Pape François).

Les Actes principaux de la Confession

Examen de conscience, en attendant sa confession :
L’examen de conscience permet de ne pas en rester à une introspection sentimentale ou une analyse psychologique de ses défauts, mais nous amène à un vrai regret de ce qui, dans notre vie, va objectivement contre l’amour de Dieu, du prochain et de soi-même.
• Péchés commis contre Dieu : manque de prière, de pratique, injures, blasphèmes, refus de l’enseignement de l’Église…
• Péchés commis contre son prochain : critique, médisance, calomnie, mensonge, vol, mauvais exemple, manque de respect, de service, paresse, manque de charité…
• Péchés commis contre soi-même : orgueil, égoïsme, paresse, mauvais usage d’internet et des moyens de communication, gourmandise et abus d’alcool, de drogue, impureté…

Le sacrement du pardon

Avec le prêtre, pendant la confession :
• Introduction : « Bénissez-moi, mon Père, parce que j’ai péché »
• L’aveu de ses fautes : précis, sincère et complet, sans « se raconter », ni « se justifier »
• Un mot du prêtre qui reçoit votre confession
• L’acte de contrition : la contrition est la souffrance du coeur qui regrette son péché et pleure son mal, non pas tant par crainte du châtiment, que par douleur d’avoir blessé l’Amour de Dieu.
• L’accomplissement de la pénitence donnée par le prêtre : prière, jeûne, aumône, petit sacrifice ou effort…

Points pratiques

1. La confession est un sacrement que l’on peut recevoir au rythme de 4 à 6 semaines. Une confession trop fréquente engendre scrupules et inquiétude.
2. Pour permettre au plus grand nombre de personnes de pouvoir se confesser, être clair, succinct, sans s’épancher : le spirituel n’est pas le psychologique.
3. La durée d’une confession normale est d’environ 5 à 10 minutes. Bien respecter l’ordre de la file d’attente. « Patience fait plus que force ni que rage ». L’attente est le temps que Dieu vous donne pour préparer votre confession.

.